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Par Lorien87 le 12 Mai 2013 à 12:46
La broderie de Lunéville daterait selon les textes, de 1850, quand les maîtres brodeurs, installés à Lunéville depuis le XVIII, adoptent une technique originaire de Chine qui remplace l’aiguille par un crochet pour exécuter le point de chaînette.
Ce n’est qu’en 1865, que le maître brodeur Louis Ferry-Bonnechaux à l’idée de rajouter des perles et des paillettes. A partir de ce moment là, toutes sortes d’objets vont pouvoir être réalisés grâce à la broderie de Lunéville.
De nos jours, la broderie de Lunéville est très liée à la haute couture ou aux grandes revues à spectacles.
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Par Lorien87 le 11 Mai 2013 à 18:35
Le point arrière ou point de piqûre
Ce point s’effectue de gauche à droite, en prenant des points réguliers légèrement penchés sur le contour du dessin. Le point sort toujours à gauche du point précédent. Ce point sert à souligner les contours, mais aussi à broder des tiges dans les motifs à fleurs.
Le point de tige
Pour exécuter ce point, il faut sortir l’aiguille du tissu, piquer à droite à quelques millimètres et faire ressortir l’aiguille à gauche du point de départ. Ce point s’utilise pour obtenir un effet de ligne droite.
Le point de croix
Il est un des points les plus faciles à exécuter. Il se travaille habituellement sur toute une rangée de gauche à droite pour broder un bras de la croix et dans l’autre sens pour broder l’autre. Il est essentiel que la moitié supérieure de tous les points soit dans le même sens.
Le point de chaînette
C’est un des points de broderie les plus populaires pour souligner un contour. Il faut sortir le fil au-dessus de la ligne du tracé pour l’abaisser sous le pouce gauche. Ensuite il faut piquer l’aiguille où elle est sortie et sortir la pointe un peu plus loin ; passer le fil, en gardant le fil de l’ouvrage sous la pointe de l’aiguille.
Le point de bouclette
Il est formé de points détachés exécutés généralement en cercle pour donner l’impression de pétales. Pour faire le point de bouclette, il faut tout d’abord exécuter un point de chaînette (A), mais attacher chaque boucle à la base par un petit point (B).
Le point de Boulogne
Il peut servir à souligner le contour d’un motif ou remplir une forme. On couche un fil sur la ligne du tracé et on le fixe par un autre fil en prenant un petit point à intervalles réguliers dans le tissu, par-dessus le fil couché.
Le point de poste
Il peut être utilisé comme un point de remplissage ou comme point de contour. Il faut prendre un point arrière de la même longueur que la longueur désirée pour le point de poste, et sortant l’aiguille où elle est sorti la première fois, sans passer à travers le tissu. Ensuite, enrouler le fil autour de la pointe de l’aiguille autant de fois que nécessaire pour remplir l’espace du point arrière. Il faut garder le pouce gauche sur le fil enroulé et tirer l’aiguille ; en retenant toujours le fil enroulé et retourner l’aiguille où elle a été piquée (voir flèche) et piquer le fil au même endroit (A). Enfin tirer le fil jusqu’à ce que le point de poste soit plat.
Le point de nœud
C’est un des points de remplissage le plus simple. Il faut sortir le fil à l’endroit voulu, le garder sous le pouce gauche et l’enrouler deux fois autour de l’aiguille (A). En tenant toujours le fil serré, retourner l’aiguille au point de départ et piquer tout près de l’endroit où le fil est sorti la première fois (voir la flèche). Passer le fil à l’arrière et fixer, si l’on fait un seul nœud ou mettre l’aiguille en position pour le point suivant. (B)
Le point d’arêtes
Il est souvent employé pour représenter les feuilles. Il fait penser aux arêtes d’un poisson, d’où son nom. Il faut sortir l’aiguille en (A) et faire faire un petit passé plat au milieu de la forme. Sortir l’aiguille de nouveau en (B) et faire un point oblique à travers la ligne du milieu à la base du premier point. Sortir l’aiguille en (C) et faire un petit point oblique semblable pour empiéter sur le point précédent. Continuer à travailler en alternant de chaque côté, jusqu’à ce que la forme soit remplie.
Le point de passé plat
C’est un point de remplissage dense. Il permet de recouvrir une surface avec de longs points lancés, très rapprochés. Les points doivent présenter une tension égale. Ce point se travaille généralement de gauche à droite et de bas en haut. Il faut faire sortir l’aiguille en 1 puis piquer en 2 et la ressortir en 3.
Le passé remordu (ou passé empiétant)
On appelle cette technique « la peinture à l’aiguille ». Cela permet de dégrader les coloris d’un dessin, du sombre au clair, par exemple. Il faut exécuter la première rangée en alternant les points longs et les points courts. A partir des rangées suivantes, n’exécutez que de longs points. Pour la dernière rangée, remplissez les vides avec des points courts.
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